Le parcours permanent du Musée du Platin comporte quatre niveaux d’exposition thématiques :
- Rez-de-chaussée : l’abbaye des Châteliers, les activités traditionnelles de l’île de Ré (agriculture, viticulture, ostréiculture, pêches) , ses techniques et savoir-faire, entre terre et mer ; maquettes des bateaux traditionnels des pertuis.
- Premier niveau : histoire des passages d’eau, liaisons maritimes entre l’île de Ré et le continent, de la marine à voile jusqu’à la construction du pont.
- Deuxième niveau : la société rétaise, ses modes de vie et traditions, de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ; collection ethnographique avec reconstitution d’un intérieur charentais.
- Troisième niveau : expositions temporaires.
Il faut compter en moyenne 45 minutes de visite.
Labellisé « Tourisme et handicap », le musée est accessible aux personnes ayant un handicap visuel, auditif et mental. Pour les personnes à mobilité réduite, seul le rez-de-chaussée est accessible.
Exposition temporaire
« Loisirs en Ré, 1850-1939 »
A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, l’île de Ré entame une profonde mutation, passant d’une société rurale traditionnelle à l’émergence d’un tourisme balnéaire et insulaire.
Les carnavals, frairies, fêtes de village constituent pour les Rétais des moments festifs aux sons des fanfares, des cliques et des harmonies permettant de se retrouver, de resserrer les liens et d’échapper au quotidien. Ces loisirs restent toutefois longtemps internes à une île encore bien éloignée du continent.
Alors que les bains de mer se développent dès les années 1820 à La Rochelle, puis sur le littoral charentais, de Royan à Fouras, les premiers estivants ne gagnent l’île de Ré que dans le dernier tiers du XIXe siècle. La visite de l’île est présentée, comme d’autres destinations proches, comme un simple prolongement touristique de La Rochelle avant qu’un véritable tourisme de l’île de Ré se développe par des aménagements destinés à attirer les baigneurs, grâce à une publicité ciblée sur son univers pittoresque. Ce mouvement offre une réponse à la crise salicole et viticole qui affecte l’économie rétaise depuis la fin du XIXe siècle.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la construction d’une nouvelle image, centrée sur le balnéaire et l’univers insulaire conduit à l’émergence de nouveaux loisirs accélérant la mutation de l’île de Ré en organisant la rencontre entre touristes et Rétais, pour le meilleur pour certains et pour le pire pour d’autres…
La visite de cette exposition est comprise dans le billet d’entrée du musée. Télécharger l’affiche de l’exposition, ici.